Lors du comité syndical du 2 octobre au siège du Sydetom66, à Toulouges, en présence d’un quorum d’élus délégués, le président, Bruno Valiente (maire de Calce), aux côtés de Pierre Taurinya, vice-président délégué aux Finances (maire de Brouilla), a tout d’abord remercié l’assemblée délibérante, puis félicité les équipes techniques pour le travail fourni lors de la saison estivale.

En introduction de la séance, il a rappelé les grandes missions du Sydetom66 en matière de transport, de traitement et de valorisation des déchets au quotidien sur l’ensemble du territoire, précisant que « ce syndicat accompagne tout le département et se veut utile à tous ses adhérents».

Après le vote de différents sujets, à l’unanimité des membres présents et représentés, sur des questions techniques et administratives, en lien avec le fonctionnement du syndicat, le rapport d’activité 2023, disponible sur www.sydetom66.fr, a été présenté en détail.

Au cœur de ses missions, le syndicat traite près de 330 000 tonnes de déchets par an avec une gestion exemplaire puisque plus de 90% des déchets font l’objet d’une valorisation : le Sydetom66 produit ainsi près de 3 000 tonnes de compost par an, permet le recyclage de de plus de 20 000 tonnes de cartons, papiers, emballages plastiques entre autres, et produit de l’énergie (électricité et alimentation d’un réseau de chaleur).

Parmi les points mis en lumière, le taux de 30% de refus de tri sur le département marque la nécessité de poursuivre les efforts de communication pour corriger les erreurs qui persistent. Ces erreurs concernent les bacs jaunes où l’on trouve encore des sacs d’ordures ménagères, des emballages emboités, des objets, des encombrants, des objets ou fragments de plastiques… Ces « fausses routes » génèrent un coût conséquent de près de 2 millions d’euros par an. Une campagne de sensibilisation est en cours dans les quartiers concernés par ce taux d’erreurs, pour alerter les habitants et rappeler les consignes, en partenariat avec les intercommunalités. Ces actions sont bien évidemment renforcées par la communication directe faite sur le terrain par les Ambassadeurs du tri.

Il est donc nécessaire de poursuivre les efforts en matière de communication ciblée, tout comme les adaptations aux nouvelles exigences en matière de gestion des déchets avec la rénovation d’installations existantes, de nouvelles infrastructures, ou encore la mise en œuvre du traitement des biodéchets.

Au terme d’échanges constructifs, le président s’est réjoui de ces discussions saines, représentatives d’un Syndicat ouvert au dialogue, au service de toutes les communes adhérentes (226 dans les Pyrénées Orientales et 18 dans l’Aude).​